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Protéger sa famille avec une assurance e-réputation

Avec l’accroissement de la cyberviolence, les assurances e-réputation ont le vent en poupe. Elles se distinguent fondamentalement des assurances responsabilité civile contenues dans les contrats habitation. En effet, elles vous couvrent quand c’est vous ou un membre de votre famille qui êtes la victime, et non l’auteur, d’un dommage. On parle cependant d’un dommage très spécifique. Qu’en est-il vraiment ?

A quoi sert l’assurance e-réputation ?

La cyberviolence est caractérisée par une agression menée par le biais des médias sociaux. Elle prend diverses formes : rumeur, cyberharcèlement, happy slapping (vidéo d’une agression filmée avec un portable et diffusée sur les réseaux sociaux), publication de photos privées, etc. Pour la victime, le phénomène peut être lourd de conséquences. Elle se retrouve dans une détresse psychologique importante du fait de l’agression. Une agression qui la poursuit partout et à toute heure, Internet n’étant jamais et nulle part « débranché ». En outre, elle voit son identité numérique complètement polluée.

L’assurance e-réputation doit remédier à ces conséquences. En la faisant jouer, la victime peut bénéficier d’un soutien psychologique. De plus, l’assureur fera appel à des spécialistes du net qui nettoieront son image numérique. Ils pourront demander aux administrateurs des sites de faire retirer les photos ou commentaires litigieux. En cas d’impossibilité, ils pourront aussi inonder la toile de nouvelles informations sur la victime, afin de noyer celles qui posent problème. L’objectif est de faire disparaître les contenus injurieux dans les méandres de la Toile.

Quelles alternatives à l’assurance e-réputation ?

L’assurance e-réputation est conseillée aux familles dont au moins l’un des membres est un gros consommateur de médias sociaux. On pense notamment aux adolescents, qui peuvent s’exposer facilement. Notons que les filles sont davantage à risque que les garçons, plus prudents dans leurs échanges. D’ailleurs, une récente étude de victimation de l’Education Nationale montre que 18% des collégiens ont été victimes d’un acte de cyberviolence durant l’année scolaire. Une statistique qui fait réfléchir sur l’opportunité de s’équiper d’un tel contrat. Toutefois, l’assurance e-réputation n’est pas la seule façon de venir à bout d’un problème d’identité numérique.

Tout d’abord, il faut savoir que certaines assurances scolaires incluent ces garanties. Inutile donc de faire doublon avec une assurance e-réputation spécifique. Consultez d’abord les conditions générales de vente du contrat que vous avez souscrit pour vos enfants.

Ensuite, en l’absence de contrat d’assurance, il reste possible de sortir de cette situation. La première chose à faire est de faire retirer les contenus litigieux. Pour cela, il faut écrire à l’administrateur du site. Parfois, une procédure spécifique est même prévue, facilitant les démarches des internautes. On peut par exemple évoquer le bouton « signaler un abus » sur Facebook. Il est également possible de porter plainte contre les auteurs de la cyberviolence. Rappelons que l’injure, la diffamation, l’usurpation d’identité ou le harcèlement sont des infractions réprimées par le Code Pénal. L’usage des médias sociaux et le fait que la victime soit mineure sont même des circonstances aggravantes. Si des charges sont retenues contre les personnes à l’origine de l’agression, des dommages-intérêts pourront être réclamés. Quant au soutien psychologique, il devrait pouvoir être financé par la Sécurité sociale et la mutuelle de la victime.

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