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Quel appareil choisir pour se chauffer au bois ?

Chaudière ou poêle à bûches, Chaudière à granulé, chaudière à accumulation ou bouilleur ? Quel appareil choisir ?   Pour que le chauffage au bois soit vraiment écologique et économique, il faut utiliser des appareils performants. Les cheminées au rendement de 10% et les vieux poêles sans double combustion sont à bannir car ils consomment beaucoup de bois et envoient trop de particules polluantes dans l’atmosphère.

A noter :

Le label « flamme verte » garantit que les poêles et chaudières ont respectivement un rendement supérieur à 70% et 80%. Seuls les appareils labellisés permettent d’obtenir un crédit d’impôt.

Les bienfaits du poêle à bûches et ses limites.

Un poêle à bois peut chauffer l’intégralité d’une habitation bien isolée de 100m² ou compléter le chauffage des constructions moins performantes ou plus grandes. L’installation d’un poêle en complément d’un chauffage électrique ou à énergie fossile permet de réduire son impact écologique tout en faisant des économies. En effet, le bois est le combustible le plus écologique et le plus économique.  Les poêles à bûches actuels sont très performants (rendement supérieur à 80%). Cependant, au petit matin, le poêle est éteint ou insuffisamment chaud pour tempérer le logement. Il nécessite généralement une énergie d’appoint pour chauffer l’habitation.

Si vous souhaitez conserver votre confort tout en utilisant uniquement du bois, vous avez le choix entre :

  • une chaudière,
  • un poêle à granulés,
  • un poêle à accumulation
  • ou un poêle bouilleur.

Le poêle à granulés

Les poêles à granulés ont une plus grande autonomie que les appareils à bûches. Un espace de stockage est prévu dans le poêle. L’alimentation en granulés peut être effectuée sur une période supérieure à 24h. De plus, ces appareils sont programmables. Il est possible de commander une température précise à une heure définie. Par exemple : 19°C à 7h du matin.

Coté inconvénient, un poêle à granulés coûte plus de 2000 €, le combustible est plus cher que la bûche et certains appareils sont bruyants. De plus, le poêle à granulés consomme de l’électricité (environ 30 à 40 € par an), il ne peut donc pas fonctionner en cas de coupure de courant.

Le poêle bouilleur

Un poêle bouilleur  permet de chauffer le logement et de l’eau stockée dans un ballon tampon. Une fois chaude, cette eau peut alimenter un ou plusieurs radiateurs ou un plancher chauffant. Elle est aussi utilisée pour l’eau chaude sanitaire. Les poêles bouilleurs fonctionnent un peu comme une chaudière tout en profitant d’une bonne flambée dans son salon. Ils sont particulièrement adaptés pour chauffer les pièces éloignées du poêle grâce à des radiateurs. Il existe des appareils à bûches, à granulés ou mixte bûches/granulés. Le coût est supérieur à 4000 €.

Le poêle à accumulation

Un poêle à accumulation peut peser plus de deux tonnes. Il est composé de matériaux à forte inertie thermique et dégage une chaleur douce et agréable. La combustion est brève mais intense : plus de 900°C dans le foyer. La chaleur des fumées est récupérée par circulation dans les canaux internes (jusqu’à 7 mètres de long) et contribue à réchauffer le poêle. Le rendement est très bon et monte à 95% pour les meilleurs modèles. Une ou deux flambées de 2h sont nécessaires pour chauffer la masse qui restitue la chaleur pendant 12 à 24h. En principe, une bonne flambée le soir permet d’obtenir une habitation chaude durant toute la nuit et le lendemain matin.

Les appareils de chauffage au bois ont une puissance allant de deux à plusieurs dizaines de kW. Les habitations très performantes nécessitent des poêles de faible puissance alors que les maisons mal isolées ont besoin de chaudières très puissantes. En principe, les fabricants affichent deux types d’information : la puissance nominale et la plage d’utilisation de l’appareil. Exemple : puissance nominale : 5.5kW et plage d’utilisation : de 3 à 8 kW. La puissance nominale est la puissance avec laquelle l’appareil fonctionne avec le meilleur rendement. La plage d’utilisation correspond à la puissance minimale et maximale avec laquelle le poêle fonctionne dans de bonnes conditions. Au dessous du seuil, l’appareil s’encrasse et pollue. Au dessus, une trop forte chauffe risque de l’endommager.

De quel bois je me chauffe !?

Il n’est pas facile de reconnaître un bon bois de chauffage. Un bois trop humide brûle mal, pollue et produit peu de chaleur. Il est nécessaire que le taux d’humidité du bois soit inférieur à 20% pour garantir une utilisation optimale.

Pour vous aider, les professionnels de la filière bois ont mis en place des certifications :

  • NF bois de chauffage
  • et France bois bûches.

Ces labels prennent en compte le taux de séchage et la gestion durable de la forêt. Il est possible de remplacer les bûches par des briquettes de bois compacté. Elles sont plus onéreuses que les bûches mais moins encombrantes et offrent un pouvoir calorifique supérieur.

Pour les granulés (ou pellets), privilégiez les produits certifiés :

  • DIN+ (label allemand),
  • NF granulé
  • ou EN+ (label européen).

Pour conserver les qualités du combustible, il faut le stocker à l’abri de l’humidité et de la pluie.

Les équipements complémentaires

Les équipements pour une cheminée ou poêle sont assez réduits. Outre l’équipement en lui-même, il faut un conduit d’évacuation (le boisseau). S’il n’existe pas dans votre habitation, il faudra en créer un. Il peut être fait en béton, en terre cuite ou en métal. Dans tous les cas, pensez à l’isoler, pour éviter de faire entrer l’air froid dans votre maison !

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